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    Dernières parutions de nos membres parmi de très nombreuses parutions à nos Éditions

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    Parutions/Recensions*4

    Par Michel Bénard

     

     

    Parutions de nos membres

     

    Parutions/Recensions*4

     

     

    Parutions/Recensions*4

     Recension : Vital Heurtebize.

    Recueil : Le temps d’aimer...Dieu ?

     

    Vital Heurtebize par « Le temps d’aimer...Dieu ? » poursuit sa réflexion humaine chronologique et symbolique des temporalités de l’ultime, du sublime, du vivre, d’aimer, etc.
    Avec sérénité, aujourd’hui en poète aguerri et incontesté il touche à l’Eternité par une tentative d’approche de « Dieu" ».

    « .../...au seuil de Dieu, nous passerons la trame : »

    « Les Hauts Lieux de l’Esprit nous seront ouverts : »

    Mais quel dieu ? Dans sa postface Jean Fabrezan nous avertit : « Tout au long de l’ouvrage, Vital Heurtebize s’adresse à quelqu’un qui lui répond mais qui est-ce ? » Yenenga la princesse de la mythologie africaine où l’auteur a vécu quelques années. Est-ce tout simplement la femme vectrice de l’amour ou « Dieu ? Sans doute un peu des deux.

    « .../...j’ai vu jusqu’à moi descendre ma guidance,
    à la fois mon amante, et ma mère, et ma sœur !
    celle en qui reposait toute mon espérance. »

    Mais ici la question demeure quel est ce « Dieu » où se situe t-il ? Faut-il le desinventer ou le réinventer ? Il est l’innomé, l’inaccessible, l’intouchable, il en en fait celui de l’intérieur, celui généreux du cœur, celui intime de l’âme.
    C’est un « Dieu » sans nom, sans image, sans rien, sans dogmatisme ni religion surtout, enfin un « Dieu » tout simplement comme vous et moi, avec au repli du cœur cette petite lueur de poésie, flamme vacillante qui peut-être sauvera l’humanité.
    Un « Dieu » d’Amour contre les haines et les obscures ignorances.

    « Le temps vient, tu le sais, déjà l’orage gronde :
    où brûleront la Croix, l’Etoile et le Croissant
    au même feu du Mal qui dévaste ce monde. »

    Le poète se ferait-il voyant, et son chant ne serait-il pas prémonitoire ?

    Michel Bénard.

    Parutions/Recensions*3*

     

     

    Parutions/Recensions*4 Frédérique Sternberg- Ramos - « Le Livre des Triptyques 2 »

    Editions les Poètes français 2016. Préface Michel Bénard. Illustrations Roselyne Malbranque. 157 pages. Format 15x21.

    Il s’agit bien d’une voie entre ciel et terre, légende et réalité, le parcours est déjà long autour de l’œuvre symboliste ou ésotérique de Frédérique Sternberg-Ramos. Quelques décennies déjà, et mon admiration pour cette amie poétesse et conteuse ne se dément pas, au contraire il ne fait que se confirmer, voire s’amplifier au fil du temps.
    Il y a chez Frédérique Sternberg-Ramos des similitudes avec les fées, les prêtresses, les enchanteresses. Elle appartient à cette catégorie privilégiée d’êtres rares et précieux, d’âmes sensibles. Il y a en elle une véritable relayeuse de l’éblouissement, de l’étonnement.

    Sous sa baguette d’or :

                                           « Poésie et Beauté sont les dons de la Vie.../... »

    Ce triptyque est un condensé de sagesse où les piliers principaux sont la nature, la rêverie, l’espoir, le temps, la mémoire et bien évidemment la beauté, l’amour et l’âme ce triangle de la poésie est presque parfait Cet ouvrage est remarquablement élaboré sur la symbolique trinitaire. Chaque thématique fait l’objet de trois compositions. Esotérique, initiatique, mystique, allégorique, onirique etc. Peut-être le temps est-il venu pour Frédérique Sternberg-Ramos de se nourrir de sagesse et de réflexion, d’alimenter son œuvre aux sources originelles des mots purs :

    « C’est maintenant le temps de sage réflexion../.. »

    Voilà bien un ouvrage que vous pourrez laisser à portée de main sur votre table de chevet, car il aura toujours une douceur secrète à vous dispenser et un message d’amour à vous divulguer.

     

     

    Parutions/Recensions*3*

    Parutions/Recensions*4

    EMarise Benoit "L'ombre d'une aile"

     

     

     

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    Par son joli titre ce recueil « L’ombre d’une aile » de Marlise Benoit oriente notre envol vers des sentiers odorants sillonnant entre saisons, amour et sage renoncement.
    La forme s’est libérée, le fond poursuit les méandres de la vie et les fulgurances de l’amour, des replis, des déchirures aussi.
    Nous cueillons ça et là de beaux bouquets d’images :
    « Tandis que le vent
    Folâtre
    Dans ses jupons de soie. »
    Nous côtoyons des fins de saisons, des embellies, des pages jaunies, des fragments de vie patinés. Chez Marlise Benoit l’écriture est tout en ressenti, évoquant les impressions des gens simples aux conditions ordinaires, mais appréciant les choses vraies et franches. J’imagine très bien une aquarelle de Marie Laurencin ou la petite hirondelle en page de couverture. Rien d’hermétique chez Marlise Benoit, c’est une poésie très accessible, celle du cœur ne demandant rien à personne et brodant patiemment de discrètes parcelles de vie tout en fraicheur aquarellée. Marlise poétise comme on feuillette un album de photographies, c’est une voix qui chante un monde aux nuances sépia.
    « Je les voyais dans ton regard
    Ces moments d’autrefois
    Comme un écho de l’autre rive. »
    Cette poésie est la caresse du souvenir.

    Parutions/Recensions*3*

     


      
     Christian Malaplate - « Feuilles de route sur la chevelure des vagues. »

     

    Editions les Poètes français. » - 2016 - format 15x21- 83 pages.

    InParutions/Recensions*4déniablement il s’avère nécessaire d’aborder l’ouvrage de Christian Malaplate « Feuilles de route sur la chevelure des vagues. » comme un long carnet de voyage où déferlent les images et émotions noyées de brume et d’écume.
    C’est un livre de bord consignant les phases de vie et d’expérience.
    Christian Malaplate joue sur la force et l’agencement des mots dont la trame révèle une richesse extrême.
    Le verbe est ciselé comme un bijou d’Ispahan. L’écriture impose sa couleur, le langage est presque d’un autre temps. Nous voguons entre poésie, légendes et narration. Ce besoin de conter, cette volonté narrative en arrivent parfois à faire que la poésie se retrouve au second plan.
    Environné des poèmes et textes de Christian Malaplate, je me sens dans la bibliothèque d’un érudit, d’un philosophe ou d’un moine copiste environner de parchemin enluminés.
    L’allégorie même de l’esprit d’un lettré de haute connaissance.

    « .../...parmi les enluminures et les sombres cloîtres. »

    « Où s’agglutinent les tableaux familiers dans une bibliothèque pleine d’anticipation. »

    Notre poète joue avec l’étrange, le mystère, les ambiances insolites en rendant hommage à la mémoire.

    « Il y a des fleurs maladives qui chantent des poèmes d’amour mystiques. »

    Le voyage se poursuit dans un univers fantastique, irréel ou l’on ne discerne plus la part du réel et celle de l’imaginaire. Nous côtoyons un mysticisme latent, la formule alchimique n’est jamais très loin.

    « Parmi les teinturiers de la lune et leur étrange alchimie. »

    Christian Malaplate sait souligner les aspects fragiles de la vie, les humbles instants de bonheur et de plaisir, le souffle léger de la femme aimée sur l’épaule dénudée, le jus parfumé des fruits de l’amour.
    L’amour recèle ici des effets de magiques métamorphoses.

    « L’amour, dans nos moments intimes, modelait nos corps. »

    Une poésie nourrit de réflexion qui nous transporte haut et loin. Sorte de panthéisme latent, la proximité avec la nature est évidente, je dirais même incontournable, car que serait l’homme sans elle, sans cette fabuleuse fusion universelle ?
    Rien ! Il n’existerait même pas.
    Cependant son orgueil et sa suffisance aveugles font qu’il a tendance à oublier l’enjeu, sciant dans son acte irresponsable la branche sur laquelle il est assis, tout en piétinant le jardin qui le nourrit.
    Il est fréquent chez Christian Malaplate d’écrire sur les traces du rêve, de nourrir son encre de symboles universels, des sèves de la nature, il tente de fixer l’éphémère en quelques vers.
    Il demeure attentif aux chuchotements de la nuit, aux chants des étoiles et aux murmures des arbres séculiers. Il s’exile tel un poète ermite dans ses grands espaces de paix et de solitude intérieure:

    « Je pars en suivant les empreintes de la terre et le baiser du vent.../... »

    « Pour retrouver la confiance du monde extérieur. »

    La nuit occupe une place prépondérante dans la poésie de Christian Malaplate, elle est révélation, se fait vectrice d’images indéfinies, le noir devient lumière, éclat d’écume et sel légendaire. Par la poésie ce dernier retour à la substance mère, il y poursuit sa voie initiatique, une quête conviant à l’harmonie. Bien au-delà des religions, des dogmes infantiles, des semons aliénants, il caresse la philosophie, la sagesse indienne afin de se préserver au mieux des apparences et du paraître. Christian, Malaplate côtoie les interrogations métaphysiques, interroge l’universel et les lois cosmiques autant que puisse. Sans oublier la question suprême et incontournable de la création, du mystère de l’humanité. Est-ce « Dieu » qui créa l’homme ou plutôt l’homme qui s’inventa des « dieux » ou un « Dieu » ? Par nécessité de référence à des forces supérieures. L’interrogation demeure en suspend ! Qui en possède la clé ? Les poètes peut-être par instinct ou intuition. Avec humilité Christian Malaplate ouvre une voie, qu’importe la finalité, il chemine. Le carnet de route à la main avec l’extrême conscience de notre fragilité humaine. L’interrogation oscille entre le Taj Mahal une des merveilles universelles et l’ombre d’une grande âme indienne Rabindranath Tagore rôde, la symbolique ésotérique du Khajurâho interroge, ainsi que le mystère sacré de Bénarès qui nous ouvre les portes du nirvana. Retour aux sources de la sagesse, du bon sens des philosophies indiennes. Force est de constater que pour l’heure depuis Ghandi, Tagore, Aurobindo, Krisnamurti, notre siècle est en perte de valeurs, d’idéaux et de repères identitaires dont nous aurions de plus en plus besoin. Devenu porteur de mémoire Christian Malaplate cherche le vrai « dieu » d’amour, l’espoir demeure il porte en lui un futur à construire, mais pourra-t-il réellement l’ériger. En ce temps d’éveil et d’interrogation une réponse possible se trouve-t-elle peut-être dans le symbole eucharistique. En mémoire de son grand père ayant perdu toute certitude en l’homme après un passage en enfer de quatre ans 1914-1918 sur le tristement célèbre « Chemin des Dames. » que je connais très bien et où l’herbe un siècle plus tard n’a pas toujours repoussée partout.

    « J’ai surtout perdu mes certitudes en l’homme et je cherche toujours un dieu d’amour. »

    Mais confiant en l’acte de poésie notre porteur de mémoire, Christian Malaplate poursuit ses rêves et chimères.
    L’œuvre continue, le meilleur restant à venir et nous l’attendons !






      

    Parutions/Recensions*3* 

      

    Parutions/Recensions*4Recension- « Présence d’esprits »  de Karin Espada – Editions les Poètes français –

     

    s –
    Format 15x21 105 pages. Illustration photo de Steve Howard.

    En première lecture le recueil poétique de Karin Espada « Présences d’esprits » se drape d’une intention classique et l’idée de basculer dans une poésie convenablement composée mais emprisonnée dans sa gangue et ses limites, nous saisit. Tel fût mon ressenti immédiat !
    Cependant bien vite il nous faut réviser cet apriori, afin de mieux découvrir une écriture variée à facettes multiples et en définitif pas si classique que ça.
    Alors le bon sens voudra de nous laisser entrainer dans un échantillonnage de visions diversifiées et d’impressions le plus souvent vécues.
    Après un petit périple bestiaire où une vaste faune animale est gratifiée d’un petit clin d’œil, chats, chiens, oiseaux, insectes et même crustacés, où son amour de l’espèce animale qui n’a rien à envier aux hommes, la conduisit jusqu’à braver un maitre indigne de la pointe de son parapluie.
    « J’intervins cette fois en hurlant qu’il arrête
    Mon parapluie brandi en guise d’arbalète.../... »
    Mais la poésie est aussi pour Karin Espada une façon de militer et de s’insurger contre les comportements vulgaires et vils des hommes pilleurs et profanateurs de la mémoire du passé et des lieux sacrés témoins de l’histoire.
    « Ceux qui profanent et saccagent
    Les tombes et sarcophages.../... »
    Nous y trouvons aussi les amours perdues qui brulent encore dans la tête et le cœur comme de simples lamparos.
    « Le désespoir brûle en moi
    Comme une poignée de braises.../... »
    Ce recueil n’est pas dépourvu de quelques discrètes nuances érotiques l’esprit et le corps ayant leur raison.
    Et je suis là, allongée,
    Toute chaude et rassasiée,
    Erotica sardonica,
    Humide de fantasmes,.../... »
    Souvent la poésie de Karin Espada se fait narrative et porte témoignage. Le souffle du quotidien défile de vers en vers, de poème en poème, la vie tout simplement s’accomplit.
    Pour peu que nous nous laissions transporter au gré des textes une sorte d’inventaire de l’existence se déroule sous nos yeux.
    Soulignons, la jolie illustration photographique de Steve Howard « Abandoned » qui dégage une insolite et poétique ambiance
    Notre poétesse se livre, s’abandonne même aux rythmes saccadés de ses impressions.
    Les textes se fragmentent de justes réflexions, de délicates sensations.
    Par sa poésie régénératrice et bienfaisante Karin Espada en arrive à combler ses instants de solitude.
    « Puisque ma présence
    N’est que le regret d’une absence,.../... »
    Textes énergiques parfois, qui ne peuvent pas nous laisser dans l’indifférence et dont l’emportement, la fougue, la spontanéité en arrivent à nous dérouter un peu.
    Et comme le souligne dans sa postface Vital Heurtebize : « Laissons nous donc emporter ! »


    Michel Bénard.

     

     Parutions/Recensions*3*

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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